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    Siddhartha signifie celui dont le but est accompli.

     

    Le Bouddha de l'inspiration

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il y a 2500 ans, Siddhartha, au sortir du sein de sa mère, fait sept pas et des fleurs de lotus surgissent partout où son pied s'est posé.

     

     

     Le Bouddha de l'inspiration

     

     

     

     

     

     

     

     

    Longtemps, il cherche, erre, visite des saints, étudie les lois.

    Régénéré d'un bol de riz après une dure ascèse, il s'assoit sous un arbre pour trouver une réponse à la question de la souffrance.

    Pendant qu'il médite, le diable vient le tenter mais il reste inébranlable.

     

    Il atteint l'éveil et devient le Bouddha (l'illuminé).

    Désirs et souffrances éteints.

    Il expérimente le Nirvana.

     

    Le Bouddha de l'inspiration

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il existe un lieu qui n'est ni la terre, ni l'eau, ni le feu, ni l'air...qui n'est pas ce monde ou un autre monde, ni le soleil ou la lune. Qui ne va et vient, endurant naissance ou mort. C'est l'absolu fin de toutes les souffrances.

     

     Le Bouddha de l'inspiration

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le bouddha retourne au monde, déterminé à partager son illumination avec autrui.

    Il dessine un cercle sur le sol avec des grains de riz, représentant la roue de la vie et enseigne la voie du milieu (loin des extrêmes).

     

    A 80 ans, il tombe malade. Une foule de fidèles se rassemble et les arbres fleurissent et répandent des pétales sur lui.

    Le Bouddha est décidément un grand artiste.

    Et un bon modèle.

     

    Le Bouddha de l'inspiration

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour voir tous les bouddhas faits à l'Atelier.

     

     

     


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     Belles citrouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Anaïs a invité sa maman et son petit frère à son atelier peinture.

    Tout le monde a très bien travaillé.

    Voici quelques petits conseils pour les aider à mieux regarder, ce qui est la base de l'art.

    Les formes : D'abord, nous allons supposer que tous trois avaient les citrouilles devant eux "en vrai". Ici, nous n'aurons qu'une photo, c'est-à-dire un seul point de vue. Il faudra bien se contenter de ça.

     

    Belles citrouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une bonne composition "découpe" le sujet (ici 3 citrouilles) de façon à ce que le tout ne soit pas égal partout (symétrique).

    Une grosse citrouille à gauche, de couleur claire, une petite à droite de couleur plus soutenue, et derrière une autre, foncée. C'est une bonne composition.

      Une petite règle de composition : la couleur des objets est importante. La citrouille claire doit être plus grosse que la foncée pour que les blocs de couleur s’équilibrent. Le clair est plus "léger" que le foncé. Le choix est donc excellent.

     

    L'objet dans le fond est moins important, on le verra moins bien, il disparaît derrière les autres. Néanmoins, s'il n'est pas la vedette, il doit servir les autres qui sont les stars du premier plan. Une citrouille noire d'accord. Elle fait comme un fond qui donne du peps.

     

    Dans l'exercice de maman, la citrouille noire prend trop de place car elle vole la vedette à la citrouille jaune en lui piquant l'espace. Du coup on ne sait plus où regarder !

     

    Belles citrouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La peinture d'Anaïs est meilleure du point de vue de la composition :

     

    Belles citrouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le fond : L'artiste choisit ce qu'il veut, il est le maître de son univers. Un fond violet comme celui d'Anaïs ira parfaitement. Ca tranche avec le reste et du coup on voit bien le sujet principal : la citrouille, et encore mieux la vedette : la citrouille jaune.

    Jaune et violet sont deux couleurs qui vont très bien ensemble. Elles se "parlent" joyeusement. En plus, la peinture transparente et passée légèrement, du coup le fond n'écrase pas. Il a la l'élégance de se faire discret.

     

    Le fond du travail de maman est trop clair.

    Voici comment les citrouilles pourraient sembler plus vivantes :

     

    Belles citrouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ou même en choisissant les couleurs d'Anaïs :

     

     

    Belles citrouilles

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout le monde a fait des ombres sous les citrouilles, et ça c'est bien !

     

    La prochaine fois, essayez avec seulement une seule citrouille et seulement avec un crayon à papier pour vous concentrer sur les ombres et les lumières. C'est pas facile mais quand ça marche, la citrouille prend vie, sans se transformer en carosse pour autant. (D'ailleurs, je trouve qu'une citrouille est quand même plus utile qu'un carosse, de nos jours !)

     

    On encourage le petit frère !

     

    Belles citrouilles

     

     

     


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  • Durant tous ces mois, nous avons successivement travaillé la forme et l'esprit, l'atmosphère et la palette, la matière et le drapé, la figure et le corps...

    Il réunit tous ces paramètres à lui seul :

    Bouddha est donc, pour un temps, descendu de son buffet faire à l'Atelier un peu de théâtre.

    Cent visages du Boudha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Cent visages du Boudha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Matières difficile à cerner et à rendre, palette douce de bruns et de bronze, lumière dure ou diffuse et drapé soyeux...

    Cent visages du Boudha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous avons retrouvé les difficultés d'hier à saisir sous d'autres angles. 

     

    Cent visages du Boudha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chacun faisant ce qu'il porte en lui, nous avons vu naître cent visage du Bouddha...

     

    Cent visages du Boudha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tous différents, tous beaux.

     

      Cent visages du Boudha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pour connaître les dernières facéties du lutin de l'Atelier, c'est ici.

    La Galerie


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  • On dit qu'il ne faut jamais jeter un dessin sans avoir pris la peine de regarder pourquoi c'est si impératif.

    Est-ce justifié ?

    L'ai-je bien regardé ?

    A méditer...

    L'autre soir, un mercredi, après déjà plusieurs heures de travail sur le joli boudha d'or et de bronze, un vent de folie est passé et a menaçé de tout emporter.

    Jeter un dessin

     

     

     

     

     

     

     

     

    A force d'observer les yeux piquent, n'y voient plus. On est resté collé au chevalet sans mettre de distance entre sa concentration et le résultat espéré...

    Jeter un dessin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le beau Boudha est là, arrogant de délicates proportions, le beau bronze altier, un sourire presque moqueur, un regard narquois on en jurerait...

    Jeter un dessin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On l'aimait bien pourtant, au début. Il semblait si plein de sagesse, hiératique, respecté, et voilà qu'on lui affuble à présent toutes sortes de sobriquets, qu'on lui prête des intentions...

    Le dessin, la peinture, parfois, ça énerve. Mais ce n'est pas sa faute. Il fait ce qu'il peut.

    Après fort barbouillis de noir, découragement, rage contenue, il finit à la poubelle ! C'était à parier !

    On a terminé comme ça, la lumière s'est éteinte. Albert, un frelon qui boit de la bière, a commencé sa longue nuit à côté d'une poubelle pleine de trésors perdus.

    Pendant que tout ce beau monde s'endormait pour un repos bien mérité, le lutin facétieux qui traîne toujours par là et fourre son nez partout s'est faufilé sous la porte de l'atelier, à profité de la somptueuse nuit pour sortir le vieux dessin tout chiffonné de son ultime demeure (croyait-il) et l'a collé sur la faïence de l'évier, l'aspergeant d'eau, le lavant avec la patience de l'archéologue qui brosse un os avec un pinceau pendant des heures...

    Puis il a filé.

    Au matin surprise !

    Jeter un dessin

     

     

     

     

     

     

    Quelque chose entre les fresques de Birmanie et les vestiges de Crête était apparu. Beau comme jamais dans son papier mâché, éternel sur la voie du milieu, débarrassé de sa quête affective et son besoin de notre  reconnaissance, tout rentré à l'intérieur, effacé et d'autant plus présent, revenu d'entre les décombres de la volonté personnelle, simplifié, désarmant, désarmé, Boudha était plus inspirant que jamais.

    Jeter un dessin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lire : Les cent visages du Boudha.

    Aller plus loin ensemble :


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  • Quelques tableaux célèbres de peintres qui s'y sont essayés avec succès, depuis les traits d'humour du peintre Arcimboldo jusqu'aux tendres couleurs d'aujourd'hui de l'américaine Jean Chambers...

    Une petite leçon de nature...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chardin - légumes pour la soupe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chardin. Nature morte aux prunes. (Vers 1730.)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Anne Vallayer-Coster. Panier de prunes. 1769.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tommaso Salini. 1575-1625. Nature morte avec fruits, légumes et animaux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       Arcimboldo. 1526 - 1593. Le printemps.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Jean Chambers. Falling. (Contemporain).

     

    A l'atelier, nous savons peindre les choux nous aussi. Voir l'article : Un panier plein de poésie.

     

     

     


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