Libres dans d’avantage (trop ?) d’espace, nous avons pris le temps de dénicher le petit coin idéal, vert à souhait, sauvage et frais.
Dedans ou dehors, nous sommes habités par notre environnement, ce décor somptueux et toujours en mouvement qui nous sert d’écrin, d’inspiration, pour l’art comme pour la vie.
Tels nos très anciens ancêtres, immergés sans frontières entre art et vie, ce que nous sommes, ce que nous faisons, ce avec quoi nous le faisons, s’harmonise, créant des proximités étonnantes entre les couleurs et les matières.
Puis la nature défroisse pour nous un petit nid naturel.
Quelques couleurs, des sensations, un rythme, le souffle se suspend et s’unifie avec l’air, les bruissement des feuilles, les froissements des insectes ou le chant d’un oiseau…
C’est à présent qu’il faut choisir : Peindre le dedans ou le dehors ?
Est-ce une question ?
Parfois plus court, mais pas plus simple : peindre ce que l’on voit.
Et là parfois, les frontières disparaissent pour de bon : un drap tendu est soudain comme un ciel, le lac s’engouffre dans la toile…
Couleurs… capturées, retrouvées, magie et merveille, enchantement des instants créatifs…
Ou alors autre chose… Comme si le lien entre les deux avait vraiment disparu…
… resté tapi quelque part, invisible.
Le plein de sens, avant le retour dans l’atelier. Déjà.