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    Ces deux dernières semaines à l'Atelier, nous nous sommes frottés à la perspective.

    Il fallait un peu de patience et de rigueur. (Un peu seulement, la créativité fera le reste).

    Si elle est encore enseignée aujourd'hui (malgré tout…), c'est bien parce qu'elle offre au regard (celui de l'artiste et celui du spectateur) un transport que ses règles rendent possibles.

     Il y a dans l'histoire de l'art tout un questionnement autour de la position divine appréhendée par l'homme, de sa place à lui dans la "grande perspective", chacun peut trouver son chemin au travers. Evidemment, tout cela n'en finit pas d'être hautement symbolique. On l'aura compris.

     

    En perspective

     

     

     

     

     

    Ce qui est indéniable, c'est que le dessin en perspective "troue" la feuille et fait voyager l'œil au-delà des limites ordinaires, nous fait prendre conscience de ces limites en jouant à les repousser.

     Pas de 3D tonitruant et criard, juste une règle et un crayon, une pensée logique et quelque patience.

    Et nous voilà partis en voyage, au gré de l'imaginaire et d'une nouvelle lecture du monde, du beau rêve qu'est la vie.

    Une illusion ? Pas moins que le reste.

    Plutôt une chance d'en voir davantage.

     En perspective

     

     

     

     

     

    Ensuite, que ce soit à la vue fuyante d'un pont sur le fleuve, la diminution progressive d'un corps sur la plage ou encore une rue ou un clocher qui s'évade et s'enfuit à l'infini, notre façon de regarder a changé, a gagné en acuité, ne cesse plus de vouloir percer les limites.

    A nous ensuite de jouer avec, c'est permis.

    En perspective

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est une histoire de transmission et d'échange : En créant de la profondeur, j'enrichis mon regard lui-même à la base de nouvelles perspectives à venir…

    Cela est à la base de l'art. Et c'est aussi son dessein (sans jeu de mot).

    Lire l'article sur l'art et la perspective.


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  • Chemin faisant, entre le dessin et la peinture, l'atelier s'avance à pas prudents. Nous avons été  inspirés par Pissaro, Matisse, (peinture dans la lumière) puis curieux de l'oeuvre de Giacometti (maître du trait libre) et des artistes du XVIIIe. Difficile de se frayer une voie.

    Même si la création dépasse l'académisme, elle s'appuie sur lui. Et le dessin nous aide à mieux comprendre comment s'en défaire. Un jour, nous prenons nos crayons, un autre les pinceaux, puis plus rien du tout que les mains et le geste, et sautons joyeusement les barrières.


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  • XVIIIe siècle.

      Génie perfectioniste du dessin au pastel, il est l'auteur de tous les portraits des grands de son époque.

    Ses oeuvres aujourd'hui encore visibles nous prouvent que le pastel vieillit très bien, conservant même lumière et fraîcheur, siècle après siècle.

    La touche et le trait, la hachure fine et délicate, les jeux d'ombres bleutées... Il faut tout regarder, le détail et l'ensemble, avec bonheur, et s'y essayer.

    Chiche !

    Esquisse pour une oeuvre


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  • Couleurs poudre

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  • Rire et pleurer en même temps, comme un arc en ciel qui naît d'une histoire entre l'ombre et la lumière... Je ne résiste pas.

    Bourvil, les crayons, la chanson de rue, surtout quand elle se moque d'elle-même sans pour autant quitter la candeur poétique.

    Poésie tendre, larmes et sourire.

    Ecoutez ça...

     


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