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    Une seule technique pour la peinture à l'huile ?

    Une seule manière  de l'aborder ?

    Un seul bon procédé avec une grille et des codes immuables ? Cela n'a aucun sens.

    Ici rien n'est figé, rien n'est joué, tout est toujours possible.

    Un trésor dort en chacun. La seule règle : tenter de le mettre au jour.

      

     La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    On peut se saisir de ce qui se trouve sous la main : un pot de fleurs, une chaise, ou comme ici un bougeoir et quelques accessoires en bois ou un bouddha doré. Objet, matière ou texture, tout est digne d'être peint, et aucun choix n'est réellement arbitraire. Lorsqu'on laisse l'artiste choisir et composer lui-même son futur tableau, c'est sa vie intérieure qui fait le choix.

      

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Peindre ce que l'on voit reviendra de toutes façon à peindre ce que l'on est.

    Ici, une petite tasse de porcelaine, les difficultés qu'elle impose, la lumière qu'elle exige, va venir droit toucher le cœur, car le sujet s'efface devant le style qui naît de la sensibilité. L'approche, l'observation, la touche, tout est personnel.

      

      

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bien entendu, nous parlerons de "trucs d'atelier", de médiums, de support, de couches... Mais au fond, il s'agit surtout d'approcher ensemble un univers poétique personnel dont la base (document, objet, photo...) sert uniquement de support.

         

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il arrive, comme ici, qu'on démarre mal. (1 - 2). On recouvre la toile ratée par une autre palette, (3) le sujet initial disparaît presque complètement.

    A partir du moment où les bornes ont disparu, il ne reste plus qu'à faire appel à l'imagination, toujours bien plus riche. Même les perspectives peuvent être rectifiées sans modèle, (4) au fond, on en sait bien plus que ce que l'on croit. Il suffit de se faire confiance.

       

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On peut commencer avec une photographie (ici celle de Pat Fok*), pour comprendre comment fonctionne le rapport des lumières. Le tableau est souvent plus intéressant que la prise de vue, plus personnel... Il correspond au bout du compte bien davantage à ce que nous sommes.

     

     

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Toujours d'après une photographie de Pat Fok*, nous prenons le temps d'étudier au fusain, rapidement, les valeurs, sans nous préoccuper des couleurs (qui seront traitées ensuite, sur la toile). L’œil a déjà compris la lumière et les ombres, et, sans effort, sera capable de les restituer ensuite lorsque le problème de la palette se posera.

     

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1 : le fond est détouré, par peur de perdre le dessin très graphique de l'arbre. Il manque de vigueur et d'unité. 2 : Sans le perdre complètement le dessin, le fond est retravaillé, cette fois dans son unité, avec toutes ses nuances lumineuses. 3 : Pour revenir avec style et caractère aux branches, le tableau (et la photo) sont placés à l'envers. Ainsi, le cerveau relaxé ne fait plus que ce qu'il voit (et non ce qu'il croit voir). 4 : Plusieurs couches de glacis pour la brume atmosphérique qui embrasse les montagnes : elles vont finir par se fondre elles aussi dans l'arrière plan.

     

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une bonne étude des valeurs (sombres et clairs) reste valable lorsqu'on s'essaie à la copie de grandes œuvres. 

      

     

     La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Travailler d'après photo est toujours intéressant, à partir du moment où l'on n'essaie pas de rendre une copie conforme, (sans personnalité).

    Ici, des exercices antérieurs ont amené à comprendre le principe de la touche (qui est toujours personnelle), d'en goûter la liberté et l'expressivité. 

      

     

    La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La personnalité de l'artiste se révèle et se dessine. Et son monde intérieur commence à émerger.

     

     La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et pour celui pour qui le sujet ne peut être que de l'ordre du rythme intérieur, la symphonie abstraite et gestuelle offre ses partitions.

    Mais ce n'est pas parce que c'est "gestuel" qu'il n'y a pas de travail. Plusieurs travaux préliminaires ont été nécessaires pour que la véritable inspiration apprenne à s'exprimer.

     

     La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout un travail autour de la matière et de la texture picturale a pu soutenir et préserver la magie du geste.

      

     La peinture à l'huile, c'est pas difficile...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et quoi de plus ludique en peinture et de plus fascinant que de fabriquer soi-même ses couleurs et ses matières ?

    Pigments, poudre de marbre, œuf, gommes, colles, vernis, miel, vinaigre, glycérine, huile, eau, caséine, cire, essences... et bien d'autres choses encore viennent alimenter la petite cuisine de la peinture ancienne revisitée. Et ouvrir une foule de perspectives.

     

     * Beauté tranquille de la ChinePat Fok - Du May - 1987.

     

    Ici, nos peintures à l'huile de mai et juin, à mesure qu'elles arrivent (beaucoup sont encore en cours)...

     

    Aller plus loin ensemble :


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    Dans l'esprit de l'"atelier du peintre", nous avons regardé notre lieu avec les yeux de l'artiste, celui qui sommeille en chacun.

     

    Autoportrait de l'atelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tournant dans l'atelier afin de le voir autrement, nous avons déplacé les objets et outils de notre quotidien, bougé avec eux afin de créer la scénographie idéale pour brosser un autoportrait des lieux qui servent depuis plusieurs années notre inspiration. 

     

    Autoportrait de l'atelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chacun les vit et les voit depuis sa propre vision intérieure et les tableaux nés cette semaine sont tous de purs produits d'une conscience créatrice.

     

    Autoportrait de l'atelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Peindre le lieu a servi d'alibi pour regarder en soi et à partir de soi ce qui se joue dans le temps mystérieux de la création artistique. 

     

    Autoportrait de l'atelier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ici nous sommes chez nous, sentinelles de l'espace intérieur. Cet exercice nous aura permis de regarder autrement, par le dehors, ce qui se réalise au dedans : là où se tient la source. 

     

    Autoportrait de l'atelier

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les lieux et la lumière étaient les mêmes pour tous mais chacun de nos travaux est unique.

     

    Pour voir tous nos "ateliers du peintre".

    L'article sur le thème de l'atelier du peintre dans l'histoire de la peinture.

     


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  • De tout temps les artistes ont peint l’endroit où ils travaillent. On peut se demander pourquoi ?

    Nous avons tous à l’esprit une représentation mythique d’un artiste solitaire, inspiré, face à face avec son autoportrait, sa muse, son chevalet de bois, sa toile blanche, en quête d’inspiration. Le lieu de l’atelier, où naît et croît la création est un « espace magique ».

     

    Vermeer. L'atelier du peintre.1665-67, Huile sur toile.

     

    L’Atelier du peintre (1670) de Veermer est à ce titre exemplaire : voici un lieu rêvé par l’artiste, plein de symboles savamment orchestrés : couronne de lauriers, instrument de musique, livre, carte... Cet hommage à la peinture est aussi un hommage aux autres arts et aux sciences. La muse est donc « extérieure » à la vie du peintre à laquelle il demande sagesse et connaissance.

     

     

    Adriaen van Ostade. L’Atelier du peintre, vers 1670-1675.

     

    Le tableau de van Ostade, quant à lui, nous donne à voir le lieu du labeur bien plus que celui de l’inspiration. Travail, connaissance et instruction sont les outils du peintre, artisan proche des « petits métiers » bien plus que des honneurs. Le message est clair. Il s'agit tout d’abord d'une apologie de l’effort.

    Mais le monde moderne voit les choses autrement.

    C’est le monde qui vient se faire peindre chez moi dit Courbet de son tableau : L'atelier du peintre.

     

     

    Gustave Courbet. L’Atelier du peintre1855.  

     

    Artiste à son chevalet, modèle, puis un paysan, une femme du monde, son mari, des poètes, des musiciens, des amoureux… Courbet avait dit lui-même : Vous comprendrez comme vous pourrez. Les gens qui veulent juger auront de l’ouvrage, ils s’en tireront comme ils pourront. En sous-titre on peut lire : Allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique. En effet, comprenne qui pourra… 

    L’artiste qui choisit de se mettre en scène (ou de faire poser un autre artiste, quelquefois l’un dans l’atelier de l’autre…) lance une sorte d’invitation à passer dans les coulisses de sa perception intérieure.

    Nous sommes donc passés peu à peu de la représentation du lieu du labeur et de l’étude à une allégorie de la vie intérieure de l’artiste.

     

     

    Henri Fantin-Latour. Un atelier aux Batignolles. 1870. 

     

    Nous sommes au siècle où les intellectuels se reconnaissent et se retrouvent : une communauté et des liens entre salons de refusés et auteurs en révolte, dans l’atelier (mythique !) de celui qui les représente et les défend ?

    Henri Fantin-latour nous en offre ici un un hommage et un témoignage historique. Nous sommes dans l'atelier de Manet avec Astruc, peintre, poète, sculpteur et critique d'art qui défend Courbet, Manet et le groupe impressionniste très attaqué, puis Scholderer, Renoir, Zola qui défend lui aussi les impressionnistes,  Maître, Monet, Bazille.

     

     

     

    Matisse. L’atelier sous les toits. 1903. - L'artiste et son modèle. 1919.

     

    L’atelier est aussi témoignage, tel ce grenier de bohème (L’atelier sous les toits de Matisse) qui se transformera avec le temps en salon de l'intimité (Matisse, Bonnard) ou en glorieuse galerie. (L’atelier de Bazille par Manet).

     

     

    L'atelier du peintre

    L'atelier du peintre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Manet. L'atelier de Bazille. 1870. 

    Marquet. Matisse dans l'atelier de Manguin. 1905. 

    Ici on peut lire la respectabilité enfin acquise, (où rêvée), le statut d’un peintre sorti de l’ombre ou encore la reconnaissance d’un artiste envers un autre. (Marquet peignant Matisse peignant chez Manguin où le premier plan est réservé au modèle, peinture qui déclare la naissance du fauvisme).

    Picasso est moins factuel avec son œuvre Le peintre et son modèle (1914) qui figure de manière différente un thème qui va évoluer en même temps que sa peinture à travers une série.

     

     

     

     

    Picasso. L'Atelier II. Cannes. 1956.

     

    Cet atelier fermé au monde, Picasso nous l'a ouvert par sa peinture. Et bien mieux qu’un état des lieux véritable, l’artiste à donné à voir son monde intérieur, bien plus vaste que ce que les murs peuvent nous en dire.

     

    L'atelier du peintre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Louis Pierre Amiel - L’Atelier du peintre. Pastel.

     

     

    L’espace créatif de l’artiste ouvre les frontières pour laisser entrevoir toute la sensibilité, l’esprit d'un monde imaginaire et son illimité. Cette fois nous sommes dedans, et en même temps tout est ouvert sur le dehors. Pénétrer l’atelier c’est comme entrer dans cet illimité-là, étrange, singulier, unique.

    Presque tous les peintres l'ont fait.

    Si l'on veut rencontrer l'âme de l'artiste, poussons tout doucement la porte de son atelier.

    Ici, à découvrir si cela n'est pas déjà fait, la magnifique oeuvre de Sam Szafran, en commençant par son atelier bien sûr... 

     

     

     

    Sam Szafran. L'atelier.

     

    "L'Atelier de la rue de Crussol", pastel sur papier (février 1972).

     

     

    Sam Szafran. L'atelier. 1972.

     

    Qui sommes-nous nous-mêmes dans notre propre atelier ? (Quelquefois un coin de salon, un sous sol ou un grenier aménagé un peu trop sombre, le fond d’un appentis de jardin…) Peu importe, c’est tout un monde qui ouvre l’acte artistique, pulvérisant les cloisons, les manques de clarté, l’exiguïté… Le monde intérieur est si vaste qu’il peut même devenir illimité, comme l’est le pouvoir créateur.

     

     

    Tous nos travaux sur le thème.

    Aller plus loin ensemble :

     


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    Donner l’impression que l’on a quand on pénètre dans une pièce, que l’on voit tout et rien à la fois.

    P. Bonnard.

     

    Les pots verts sur la terrasse.1912. Pierre Bonnard.


    C'était une belle journée comme Paris en offre parfois à ses amoureux. Il y a longtemps. J'ai rencontré la peinture de Bonnard. Je ne savais rien, ni de lui ni de l'art véritablement. Je ne savais pas si on disait de l'artiste qu'il était grand ou pas, j'ignorais qui l'avait aimé, rejeté, encensé... J'entrais là en toute innocence, en toute pureté. C'était parfait. Lorsqu'on connaît, quelque chose se gagne mais beaucoup de perd. Sans à priori donc, de plein fouet, j'ai aimé cette peinture, de tout mon cœur.

    Café

    Café "Au Petit Poucet". Pierre Bonnard.1928. 

     

    Ensuite, comme tout le monde, j'ai appris. J'ai fais connaissance avec les dates, les événements, les circonstances, les écoles. Mais mon amour d'alors, sans doute parce qu'il m'avait capturée à l'aube, est resté intact. Et aujourd'hui, peu importe ce qu'on en pense ou en a pensé, il reste pour moi parmi les plus grands.

    Femme endormie, vers 1928. Pierre Bonnard

    Il avait fait son chemin tout seul, c'est-à-dire par lui-même. Dans le grand brassage des écoles et des révolutions artistiques, il maintenait le cap de sa sensibilité unique. Picasso trouvait à redire sur sa façon de continuer à peindre avec la nature. Certains adoraient, pleuraient devant ses toiles, d'autres restaient interdits, dubitatifs. Matisse le pensait plus grand que tous les autres. Personne ne parvenait à le classer.

     

     

    La Place Clichy. 1912. Pierre Bonnard.

     

    Il voulait traverser l'impressionnisme, comme "revenir de là-bas", avec sur sa palette les couleurs qui y manquaient encore : celles des émotions, celles de la vie intérieure. 

     

    Autoportrait. Pierre Bonnard. 1930. Gouache et crayon sur papier.

     

    Lui, dans sa maison de lumière, son atelier du sensible sous le soleil, devant son cher amandier en fleurs et des ombres qui s'illuminent de bleu et changent la couleur des murs et des jours, passe là comme un ange trouant l'ombre de sa lumière. Parti depuis longtemps, il nous semble qu'il est toujours là, Marthe à ses côtés, leur mystère, leur présence. Le peintre rare et sa muse, son autre, l'amour à fleur, effluves des parfums anciens fixés dans l'éternité. Une fleur du jardin dans un vase, un murmure, un geste suspendu...

     

    L’Amandier en Fleurs. Pierre Bonnard. 1947. 

     

     

    La beauté qui frappe à la rencontre de cette oeuvre est sans retour possible. On touche à la conscience des choses qui nous animent sans savoir les nommer, comme transi de stupeur, parce qu'il nous parle de nous, du plus profond de nous, et nous invite à une promenade dont on sait qu'on ne reviendra pas.

     

    Salle à manger à la campagne. Pierre Bonnard. 1913.

     

    Mais cette marche dans le jardin est baigné de lumière, et petit à petit nous nous éloignons capturés par la brume du jour, effacés peu à peu comme tout ce qui mérite d'avoir vécu et s'éteint avec élégance, laissant là, sur le sol foulé ou derrière la fenêtre ouverte, une présence parfaite...

     

    pierre bonnard 1925

     

    La fenêtre. Pierre Bonnard. 1925.

     

    Pour les chanceux qui passeront par Paris prochainement : Exposition Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie. Du 17 mars au 19 juillet 2015 au musée d’Orsay, Paris.

     

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  • Les lignes de la main

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La main, si précieuse. Toujours sous nos yeux, mobile, active, multifonctionnelle...

    A chacun de nos âges, elle se transforme, elle grandit, vieillit, toujours belle. Sa complexité de lignes et de formes en fait un sujet parfait pour le dessin.

     

    Les lignes de la main

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Main fermée sur une main ouverte : Pour un dessinateur en herbe, c'est souvent le premier sujet. Elle est là sous les yeux, difficile mais tellement attirante. Sa complexité fascine. Pour tenter de capturer la lumière qui bouge, le modelé, les mille nuances de la carnation, les reflets mystérieux de la peau, l'équilibre des articulations, les mesures... Rien de mieux.

     

    Les lignes de la main

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l'Atelier, nous avons la phalange ouvrière, et sans peur avons pris nos crayons, à l'aide de quelques modèles et en regardant nos propres mains travailler, avons observé méticuleusement la nature. 

     

    Les lignes de la main

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A la poursuite des ombres, de celles qui sculptent les modelés et les formes, nous donnons corps au projet.

     

    Les lignes de la main

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les photos nous montrent à la fois le rendu, le modèle, l'outil et l'artiste.

     

    Les lignes de la main

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La main capture sa propre image dans un jeu de miroir étonnant.

       

    Les lignes de la main

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chaque main est différente, chacune est une merveille de précision et de grâce, présentant toujours un sujet magnifique. Dessiner sa propre main ou celle d'une personne qu'on aime, c'est réécrire une histoire d'amitié et peut-être une façon tendre de lui dire merci.

     

    Pour voir toutes nos mains : ici.


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